ALBERT LONDRES AU LEVANT
Albert Londres s’est rendu plusieurs fois Au Levant. En 1919, au lendemain de la première guerre mondiale, où il va relater le partage des territoires entre la France et L’Angleterre, relevant au passage les difficultés qui ne vont pas manquer de surgir. Il y revient en 1920. Puis y retourne en 1925, il enquête en Syrie, où il décrit l’amplification des tensions. En 1929, il y termine son périple, sur les traces du juif errant, et ses articles font transparaitre d’inévitables malaises.
Journalistes et historiens débattront des effets du partage des territoires, avec ses découpages arbitraires de frontières et des promesses contradictoires aux chefs tribaux locaux, qui n’ont fait qu’aggraver la situation dont Albert Londres s’est fait l’écho, sans pour autant avoir de réponse à apporter à ce constat. Une actualité brûlante. Cette année, les témoignages des invités journalistes, reporters ou historiens, plongeront le public dans la complexité actuelle des situations du Proche et Moyen Orient ; les débats leur apportant des éléments de compréhension de ces conflits aux multiples facettes. Après que soit dressé le tableau de la situation géopolitique actuelle, des tables-rondes porteront sur de grands sujets tels que les enjeux mondiaux et les chances de paix dans ces pays. Mais Albert Londres, tel que nous le connaissons, n’aurait pas manqué de porter son regard sur la souffrance des populations aussi, c’est sous l’angle du Vivre dans la Guerre ou Vivre la Guerre que reportages et expositions porteront à la réflexion. Les reporters qui sillonnent ces pays témoigneront de la vie quotidienne deshabitants de ces terrains de guerre. Mais ils nous diront comment ils peuvent exercer leur métier avec les difficultés rencontrées selon qu’ils sont journalistes étrangers ou locaux. Avec la participation de Reporters sans Frontières, de médecins sans Frontières, des journalistes français, notamment Georges Malbrunot du Figaro, et sous réserve Sophie Nivelle Cardinale, Delphine Minoui toutes deux Prix Albert Londres, mais aussi, étrangers Syriens ou Libanais réfugiés ou en poste, il est sans nul doute que le public venu aux Rencontres en repartira enrichi de connaissances. Des expositions prolongeront le temps des Rencontres durant toute la saison estivale. La 11ème édition des Rencontres sera un millésime d’une haute intensité.